Kaïn : Les impatients
Musique

Kaïn : Les impatients

Kaïn met la touche finale à un troisième album dont la sortie est prévue à l’automne. Un délai plutôt long pour le quatuor fébrile. Sa tournée estivale pour le moins chargée lui permet heureusement de patienter jusque-là!

"C’est le sprint final de Nulle part ailleurs! On se paye la traite pour une dernière fois", annonce le leader de Kaïn, Steve Veilleux, en parlant des quelque 30 spectacles au calendrier estival. Car déjà, l’esprit de la formation drummondvilloise vogue vers d’autres rivages. Depuis quelques mois, elle travaille à la réalisation d’une nouvelle galette.

Il est d’ailleurs impossible d’éviter le sujet, tant le musicien semble habité par le projet. "Au début du printemps, on s’est enfermés chez nous. On voulait mettre de la chaleur humaine un peu là-dedans!" dit-il en faisant référence aux textes qu’il faisait mûrir depuis un certain temps. "On s’est mis en quarantaine. On a pris un bon mois pour faire une préprod et un autre bon mois pour enregistrer en studio. Là, on est rendus à finir d’enregistrer les voix et à commencer les touch-up sur l’album." Veilleux ne nie pas que ça sera presque une torture d’attendre à l’automne pour en dévoiler le contenu à ses fans. "En plus, on s’est dit qu’on allait essayer de ne pas trop jouer les nouvelles tounes cet été pour se garder l’aspect nouveauté! […] Mais c’est sûr qu’il va y en avoir une ou deux par show. On va probablement varier selon l’humeur du jour et d’un festival à l’autre. On a les deux pieds dedans…"

Avec leurs quelque 190 spectacles donnés aux quatre coins du Québec et la conception d’un troisième album deux ans seulement après la sortie de Nulle part ailleurs, on peut se demander si les membres de Kaïn ne vivent pas à deux cents kilomètres à l’heure. Le chanteur répond à la question avec beaucoup de lucidité: "Ça paraît pire que c’est. Souvent, le monde de l’extérieur pense qu’on est continuellement en train de faire quelque chose. Mais, moi, personnellement, c’est à ce genre de belles choses que je carbure à fond. Je ne carbure pas aux périodes mortes. Le fait de jouer beaucoup, ça tient le groupe en bonne santé et en bonne entente – les quatre, on est plus proches que jamais. Et ce sont ces choses-là qu’on vit ensemble qui nous donnent le goût d’écrire des chansons, de jouer de la musique. […] C’est beaucoup plus inspirant que le contraire comme situation."

Le 27 juin à 20h
Au Festival d’été de Shawinigan
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