Kaolin : Ils sont partis!
Musique

Kaolin : Ils sont partis!

Kaolin nous était inconnu jusqu’à ce que sa chanson Partons vite se faufile cet été sur nos ondes radio. Ces quatre Français s’apprêtent à mettre les pieds au Québec pour la toute première fois.

Ritournelle douce-amère, Partons vite a tout d’un hit d’été avec sa mélodie légère menée par une guitare acoustique évoquant Dylan, avec ses paroles où se mêlent romantisme et mélancolie. Le genre de chanson qui séduit en un rien de temps et qu’on fredonne inlassablement, sans même s’en rendre compte. Bref, la recette était gagnante afin d’atteindre un large public et de se tailler une place dans les réseaux commerciaux.

Mené par le chanteur et bassiste Guillaume Cantillon, le clan Kaolin se compose aussi de son frère Julien, de Ludwig Martins aux guitares et d’Olivier Valty à la batterie, deux amis de très longue date des frangins.

Le groupe originaire de Montluçon en Auvergne risque de déstabiliser certaines personnes n’ayant pas encore jeté une oreille à Mélanger les couleurs, son troisième album en carrière. S’il comporte bel et bien quelques ballades pop-folk à la Partons vite, il révèle également une facette plus rock, tantôt bien mordante et tantôt plus atmosphérique. Point de vue influences, on devine que les membres du groupe carburent au son d’artistes comme Nada Surf, The Cure, Pavement, Nirvana, Mogwai. Rien de très mainstream, donc.

"Nous avons toujours fait des albums qui partent un peu dans tous les sens, admet Guillaume Cantillon. Nous aimons beaucoup la musique anglo-saxonne et, en même temps, nos enfances ont été bercées par les oeuvres de Gainsbourg, Ferré, Brel et Brassens. Ce sont des chanteurs qui nous touchent encore beaucoup et notre défi consiste à mélanger notre amour de la chanson française et nos influences plus rock. Et comme nous sommes quatre à avoir des goûts très différents, ça en fait des trucs à mélanger!"

Et sur scène, le groupe déploie une énergie encore plus brute que sur ses albums: "Nous nous sommes inspirés de Neil Young en ce qui concerne nos prestations, poursuit le musicien. Sur scène, cet homme réussit à livrer autre chose que ce qu’on peut entendre sur ses albums et il le fait avec une énergie complètement différente. Il peut très bien passer d’une pièce folk à la guitare acoustique à un ouragan électrique, et c’est ce qu’on adore faire passer avec Kaolin. On aime que l’atmosphère soit le plus électrique possible tout en gardant quelques touches de mélancolie."

Après avoir fait paraître deux disques sous étiquette Barclay et après avoir travaillé avec des réalisateurs de renom tels que Paul Corkett (The Cure, Placebo) et Dave Fridmann (The Flaming Lips, Weezer), Kaolin est de retour sous un label indépendant (At[h]ome) avec Mélanger les couleurs. Bénéficient-ils ainsi d’une plus grande liberté artistique? "Nous sommes les seuls à savoir ce dont nos chansons ont besoin et quelles directions elles doivent prendre. Nous n’avons jamais fait de concessions et nous n’en ferons jamais!"

Le 19 août
À l’International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu

Le 22 août
Au Petit Medley
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