Marco Calliari : Soirée à l'italienne
Musique

Marco Calliari : Soirée à l’italienne

Marco Calliari n’en revient pas du succès de son second disque, Mia Dolce Vita. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, 22 000 copies de l’album se sont envolées. Une réussite pour l’ancien métalleux.

On peut faire un parallèle intéressant entre le titre qu’a choisi Marco pour son disque et le succès qu’il remporte en tant qu’artiste solo. Mia Dolce Vita, comme il l’explique, ne veut pas seulement dire "ma douce vie": "C’est aussi l’expression utilisée pour illustrer l’époque durant laquelle les paparazzis sont nés, comme le raconte Fellini dans son film La Dolce Vita. Je trouvais que c’était un beau titre, et je voulais me l’approprier, même si mon album ne raconte pas la même chose. Musicalement, Mia Dolce Vita est très varié; ça va de la chorale à l’opéra, en passant par la chanson festive, napolitaine et engagée", raconte le chanteur.

En fait, le parallèle à établir entre le titre de l’album et le film de Federico Fellini est celui de la naissance d’un succès inattendu: "Mia Dolce Vita est sorti en octobre 2006, et en mai, j’en avais déjà vendu 22 000 copies." C’est plus d’albums vendus en 6 mois qu’en 17 ans au sein d’Anonymus. Plus d’un an après son départ de la formation thrash métal, Marco admet qu’il est nostalgique: "Ça ne me gêne pas de le dire: le groupe me manque, et si jamais les gars m’invitent à faire quelque chose avec eux, ça va me faire plaisir d’accepter. Si un jour il y a une réunion, je serai là", dit Marco avec beaucoup d’émotion dans la voix. De toute évidence, la blessure provoquée par la rupture est encore vive.

Quand il a entrepris sa seconde carrière musicale (en octobre 2001) liée à ses origines italiennes, Marco admet qu’il ne savait pas à quoi s’attendre du public: "Les premiers qui ont embarqué sont les francophones, mais maintenant, la communauté italienne m’encourage énormément", affirme-t-il. Pour le musicien habitué à trimer fort au sein d’un groupe métal, l’accueil enthousiaste que le public de 8 à 88 ans réserve à ses chansons italiennes est une belle surprise. Cependant, Marco voit plus grand que son succès à lui: "Avec mon label Casa Nostra et le Rital Fest, je veux créer des ponts entre des artistes italiens d’ici et d’Italie. J’aimerais aussi me faire aider en Italie, car là-bas, ce n’est pas facile de percer", raconte Marco, tout fier d’avoir organisé le concert de Vinicio Capossela (le Tom Waits italien).

Le 18 août (Avec les Tireux d’Roches)
Aux berges du lac Castor
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