Dès le départ, c’est le charisme de Martina au micro qui fait mouche. Le charme de la Dragonette a donné le ton avec une pop sexy et contagieuse, tonifiée par le jeu martelé du guitariste (Will), qui assure sans contredit la personnalité musicale du quatuor de Londres. Difficile pour les gens présents au Dagobert le 11 septembre dernier d’en faire abstraction. Résolument plus rock que prévu, leur performance ne fut pas dépourvue de clins d’oeil aguichants, dont cette fixation sur la salle, qui rappelait à la chanteuse un club de danseuses nues. Une carrière d’effeuilleuse qui n’est que fantasme, hormis les déhanchements.
