Le Husky : Ne manquait que la meute
Sophie Marcotte
Photo : Larry Rochefort
Québec dormait au gaz vendredi soir. C’est donc un Cercle vacant que Le Husky a pris d’assaut, devant une foule éparse et indolente. L’animal a attaqué en force avec Mourir comme un chien, armé de sa guitare-piano velue, pour ensuite enchaîner l’essentiel de son récent album. Surfant joliment sur des guitares mordantes et des claviers insistants, sa voix torturée a retrouvé sur scène l’efficace contrepartie d’un pendant féminin (la choriste-claviériste). Malgré que ses petits bijoux désenchantés soient parfois demeurés trop collés au disque, on retiendra surtout la robuste énergie dont le chanteur a fait preuve, en dépit d’applaudissements mollassons qui le décontenançaient visiblement.