Despised Icon : Métal poids lourd
Musique

Despised Icon : Métal poids lourd

Despised Icon fait le tour du monde métal depuis sa création en 2002.

De fait, le groupe vient de confirmer qu’après sa prochaine tournée européenne en février 2008, il fera un détour en Russie pour jouer à Moscou et Saint-Pétersbourg. Sans oublier qu’avec ses 200 000 kilomètres au compteur, le van de tournée de Despised Icon aurait sans doute bien des aventures à raconter s’il pouvait parler: "On ne pourrait pas demander une meilleure réaction de la part du public. En l’espace de deux, trois mois, on a vendu autant de copies de l’album The Ills of Modern Man que de The Healing Process (paru en 2005) en deux ans. C’est vraiment positif, car ça nous permet de faire de meilleures tournées", souligne Alex Erian, le chanteur du groupe également constitué du second chanteur Steve Marois, des guitaristes Éric Jarrin et Al Glassman, du bassiste Sébastien Piché et du batteur Alex "Grind" Pelletier.

Impossible pour Alex de dire avec précision combien de copies de The Ills of Modern Man ont été vendues, mais ça ne doit pas être loin des 30 000 exemplaires écoulés aux États-Unis, au Canada et en Europe. Néanmoins, le chanteur ne calcule pas le succès de Despised Icon en termes de chiffres de ventes: "C’est une super belle expérience de vie", estime celui qui n’en revient pas encore d’avoir la chance d’aller jouer en Russie: "C’est malade!"

Il a par ailleurs été étonné d’apprendre que son groupe allait jouer en tête d’affiche durant la portion britannique de la tournée européenne avec Misery Index et le groupe québécois Beneath the Massacre: "Ça m’a surpris, mais c’est vrai qu’on a reçu de bonnes critiques au Royaume-Uni", déclare-t-il en précisant que pour le moment, le public de Despised Icon se trouve surtout aux États-Unis: "C’est ici que ça fonctionne le mieux (au moment de l’entrevue, DI était dans l’Idaho) car c’est ici que le style de musique qu’on fait (un mélange de death métal et de hardcore) est le plus populaire, même si le public européen et britannique est en train d’embarquer", croit-il.

Alex ajoute qu’aux États-Unis, Despised Icon passe souvent pour un groupe américain. "Dans la réalité, il n’y a pas tant de groupes montréalais, québécois ou canadiens qui réussissent ou qui ont envie de jouer à l’étranger", raconte celui qui doit aussi parfois expliquer la réalité québécoise aux Américains: "Quand on est ensemble, on parle français et ça surprend souvent les gens autour de nous parce qu’ils ne savent pas qu’au Canada, ça parle français", s’exclame le chanteur qui est loin d’avoir oublié le Québec. "À notre retour d’Europe, on compte faire une tournée québécoise avant d’entreprendre l’écriture du prochain disque", dit-il en soulignant que la marchandise du groupe et les vidéoclips sont réalisés par des Québécois: "C’est mon ami Jean-Philippe Bernier qui a réalisé le clip de la chanson In the Arms of Perdition, tandis que celui de Furtive Monologue a été réalisé par Jonathan Desbiens, un gars de Trois-Rivières. C’est important pour nous de montrer ce que le Québec a à offrir."

Le 15 novembre, avec The Locust et The Discord of a Forgotten Sketch
Au Studio

À écouter si vous aimez /
Ion Dissonance, The Red Chord, Suicide Silence