Top 5 Électro/Hip-Hop : Électro/Hip-Hop
1.GHISLAIN POIRIER, NO GROUND UNDER
(Ninja Tune/Outside)
Poirier a peut-être déménagé ses pénates chez Ninja Tune, mais l’enrobage de ses compos demeure sensiblement le même: des basses profondes, des climats chauds et, surtout, de bons gros beats efficaces. No Ground Under est non seulement son album le plus bigarré à ce jour, mais aussi son plus satisfaisant. Une galette qui est restée dans mon lecteur CD depuis sa parution et qui sera difficile à déloger. Irrésistible.
2. JUSTICE, CROSS
(Ed Banger/Vice)
Rempli à craquer de samplings hétéroclites, de jolies trouvailles mélodiques et de rythmes hachurés et décapants, le premier album du duo français tient toutes ses promesses. Les petits cousins de Daft Punk signent la galette dancefloor la plus ludique de l’année tout en donnant un second souffle à l’électro made in France. On en redemande déjà.
3. CLIPSE, HELL HATH NO FURY
(Re-Up Gang/Zomba/Universal)
D’accord, ce disque est paru à la fin de 2006, mais l’explosion Clipse a bel et bien eu lieu cette année. Raffiné, recherché, dense, ce deuxième album du tandem offre des beats secs, des arrangements exceptionnellement riches, des rimes d’une rare intelligence et de l’inventivité à revendre. Keys Open Doors vaut à elle seule le prix du compact. L’album hip-hop qui a le plus joué dans mon iPod en 2007. Puissant.
4. SIMIAN MOBILE DISCO, ATTACK DECAY SUSTAIN RELEASE
(Interscope)
Les maîtres de l’équipement analogue frappent un grand coup avec ce premier opus qui happe l’auditeur dans un cyclone électro-disco-house jouissif. À saveur eighties et nineties, les brûlots robotiques old school du duo londonien n’ont pas tardé à mettre le feu aux planchers de danse sur toute la planète électro. Une mixture grisante.
5. ÉGALITÉ: AMON TOBIN, FOLEY ROOM (Ninja Tune/Outside) / BOYS NOIZE, OI OI OI (Last Gang)
Plus ambiante que les parutions précédentes de Tobin, Foley Room, avec ses textures organiques, est tout simplement l’un des meilleurs albums de l’artiste. Une écoute passionnante du début à la fin. De son côté, Boys Noize livre l’un des disques techno les plus intenses, crus et captivants de l’année. Pour le frisson de Let’s Buy Happiness, chargé à bloc de beats croustillants.