Marie-Christine Légaré : Défoulement sentimental

Malgré des textes à haute teneur émotive, la Sherbrookoise Marie-Christine Légaré se dit réservée; c’est par besoin d’extrêmes qu’elle met ses tripes sur papier. "L’écriture de chansons me permet un défoulement dont j’ai besoin. Je trouve important de montrer ses faiblesses et de partager qui on est. Ça peut servir de baume pour les autres."

Elle l’avoue humblement, son CD intitulé Mes hémisphères est difficile d’approche. Pour elle, il s’agit d’un album d’explorations. "Disons que je n’ai pas fait de compromis. On me dit souvent que plus on l’écoute, plus on l’apprivoise. D’un autre côté, il ne faut pas chercher à tout comprendre. Mes chansons se vivent en images; ce sont des impressions qui restent après l’écoute. En spectacle, c’est plus facile à digérer. La formule piano-voix permet de toucher les gens plus directement."

C’est d’ailleurs de cette façon qu’elle compte poursuivre sa carrière musicale: "Je n’ai plus envie de faire de concours. Je ne cadre pas avec ce qu’ils recherchent. On me disait souvent que c’était bien, voire excellent, et on m’orientait ensuite vers des trucs plus underground. De toute façon, gagner à l’ADISQ, c’était un fantasme de jeunesse."

Le 18 janvier à 20h
Au Tremplin
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Marie-Jo Thério
Tori Amos