Gatineau prend la scène : GPS pour orienter la relève

Première impression après avoir discuté avec les trois finalistes de Gatineau prend la scène: des personnalités fortes, bien orientées et qui y croient.

L’aînée du groupe, Geneviève Vaillant, s’est laissé porter vers la musique sans trop s’en rendre compte. C’est en fredonnant les mélodies qu’elle a en tête à sa pianiste Hélène Goupil qu’elle crée un univers de ballades et d’airs pop rock. Elle entend bien profiter des cours donnés lors de la formation rattachée à Gatineau prend la scène: "Je n’ai pas de formation en musique, mais je connais Claire Duguay (responsable de la semaine de formation) et je sais que j’aime son approche. Je n’ai jamais fait de grosse scène en Outaouais. Ils ont gagné un paquet de prix pour la salle Odyssée, je suis très excitée." Elle sera accompagnée de la pianiste Hélène Goupil, de la choriste Johanne Bogé ainsi que de Marc-André Poirier aux claviers, percussions, voix, etc. On peut l’entendre sur www.myspace.com/genevievevaillant.

Langue de chemise

Langue de chemise ne fait pas les choses à moitié: " Notre musique est très dansante, tout en accordant une grande importance aux textes. On veut s’adresser à tout le monde en développant tous les aspects, que ce soit texte, musique, groove ou message", annonce avec fermeté Steven Boivin, chanteur et guitariste. Formé aussi de Geoffroy Brabant à la batterie, de Nicolas Lessard à la basse et de deux choristes, ce groupe dénonce les travers d’une société obsédée par l’apparence: "Pour nous, la cravate, c’est le symbole qui représente la société dans laquelle on vit. Les gens vivent beaucoup dans un paraître, plutôt qu’un être. Si quand on la porte, les gens nous obéissent, peut-être qu’en ayant Langue de chemise comme nom de groupe, les gens vont nous écouter", se hasarde Steven. Investis à 100 % dans le projet, les membres de Langue de chemise attendent beaucoup du spectacle, qui sera aussi le coup d’envoi de la deuxième année d’existence du groupe.

Guillaume Guilbault

Enfin, le cadet de cette édition se nomme Guillaume Guilbault et est âgé de 16 ans. À l’entendre, on croirait avoir affaire à un véritable vétéran. Sur les planches depuis l’âge de sept ans, il compose depuis deux ans et est récipiendaire de plusieurs prix, obtenus notamment à Secondaire en spectacle et au Concours de la relève culturelle de Gatineau. Fan de britpop, Guillaume chante en français en teintant sa démarche des influences de Radiohead, Elton John, mais aussi Pierre Lapointe et Ariane Moffatt. Avec Luc Lanthier à la guitare, Michel Lanthier à la batterie et Martin Sabourin à la basse, il tentera de séduire le public avec ses propres compositions. "Depuis que je me suis inscrit, j’ai composé plein de chansons, je me suis trouvé un band; ça m’apporte déjà un tas de belles choses", se réjouit Guillaume. Comme quoi les avantages rattachés au concours s’étendent au-delà du spectacle et des cours prodigués par Claire Duguay.

Un participant de l’édition 2006, Sage Délire (www.sagedelire.com), partagera la scène avec ces champions. Ce spectacle donnera aussi le coup d’envoi à l’événement Gatineau en chanson, qui verra se succéder sur les mêmes planches les artistes de la relève mentionnés ici puis les Boum Desjardins, Dumas, Luce Dufault, Marie-Mai, Michel Rivard et Daniel Boucher. Info: www.ville.gatineau.qc.ca/mcg

Le 31 janvier à 20h
À la salle Odyssée
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