Les Ringos : Bingo Ringo
C’est Marge Simpson qui serait heureuse de l’apprendre. Il y a maintenant un groupe qui porte le nom de son préféré.
Joël Martel
Il faut savoir que le groupe Les Ringos, un peu à l’image du projet The All-Starr Band de Ringo Starr, est constitué de musiciens dont la réputation n’est plus à faire. Que ce soit Éric Goulet (Les Chiens, Monsieur Mono) ou André Papanicolaou (+Kid), les membres de la formation sont tous très actifs sur la scène musicale.
Marc Chartrain nous a éclairé sur le comment et le pourquoi de la chose: "Ça existe depuis peut-être deux ans, mais ça n’a jamais été un projet très sérieux, dans le sens que nous avons déjà tous nos projets respectifs. C’est arrivé comme ça à un souper entre nous autres, entre amis. Comme on était tous des fans des Beatles et qu’on avait bu une couple de bouteilles de vin, les guitares sont sorties et on s’est mis à chanter en se disant que si on montait ces chansons-là, ça pourrait être le fun."
À la différence des spectacles où on se donne toute la difficulté du monde pour reconstituer fidèlement l’oeuvre et la scénographie des Fab Four, Les Ringos, eux, ont un tout autre objectif en tête: "C’est pas un show hommage aux Beatles. On n’a pas les costumes et on ne fait pas les arrangements en repiquant note par note. C’est vraiment plus une question d’esprit. Ça, c’est ben important dans le sens où on garde l’énergie et le plaisir à jouer ensemble. Un petit peu comme les Beatles quand ils jouaient au Cavern Club, à Liverpool dans le temps. C’est très ludique comme show!"
Dans le même ordre d’idées, ne perdez pas votre temps à trouver qui est Paul ou qui fait John: "En fait, il y en a aucun qui a un titre officiel. Ce qui est drôle dans le band, c’est que moi, je reste au drum, mais sinon, les gars se passent les instruments, surtout la guitare basse."
En plus de permettre aux membres de la formation de jouer un répertoire qu’ils affectionnent énormément, Les Ringos, c’est une très bonne excuse pour s’amuser entre copains: "Le secret du band, c’est qu’on a toujours fait ça juste pour le fun et quand on a le temps. Donc chaque fois qu’on se voit et qu’on le fait, on est tout le temps ben excités." Sans compter que les occasions devraient se multiplier au cours de la prochaine année: "Les shows des Ringos, c’était juste à Montréal qu’on les faisait. On en faisait peut-être deux ou trois par année. Là, on commence à sortir, en plus qu’on a un nouveau Ringo, Damien Robitaille, qui avant n’était pas encore là. Ça va être son deuxième show à Jonquière."
Enfin, comme le veut la tradition au sein de l’univers du rock et si la tendance se maintient, on peut déjà présumer que le groupe aura un jour ou l’autre sa bande rivale: "On a des amis musiciens qui nous disent: "Ok, c’est le fun pour votre band de Ringos, mais nous, on va partir notre band en hommage aux Rolling Stones pis on va appeler ça Les Charlies!" Nous, on est très clairement du type Beatles."
Pouvait-on en douter?
Le 25 janvier
Au Côté-Cour
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The Beatles, The Beatles et The Beatles