Galarno : À la sauce Galarno
Galarno se trouve au carrefour d’un pan de la scène locale sherbrookoise. Voici l’arbre généalogique de cette formation qui sera en spectacle le 1er février au Bar Le Magog.
Le leader incontesté de Galarno, groupe qui se nommait Jefrost avant l’été 2006, est Jérôme Fortin: "En répétition, j’arrive avec un paquet de pâtes, et les autres s’occupent de la sauce", explique-t-il. Les "cuistots" qui l’entourent sont Maxime Racicot (guitare), Mathieu Tarlo (contrebasse) et Gabriel Lemieux-Maillé (batterie). Ensemble, ils mijotent une musique qu’ils qualifient de "folk éclectique".
Les quatre lascars n’ont pas chômé au cours des dernières années car ils ont fait partie d’un nombre impressionnant de formations, dont certaines roulent toujours leur bosse: Mine de Rien, Malurai, Musique à bouches, Jaune, Martin Leduc Band, The Banjo Consorsium, Les Tireux d’Roches, Habana Café… "D’abord et avant tout, on se connaît beaucoup en tant qu’amis. Quand on recherche un musicien, le premier réflexe est de choisir avec qui on a du plaisir. Ça adonne que ça reste souvent local", selon Jérôme. "Ce qui explique l’effervescence des bands d’ici, c’est qu’on va souvent s’écouter, se voir en show. On connaît donc les forces et les faiblesses des autres musiciens. On se recommande entre nous", précise Maxime.
L’automne dernier, la formation lançait l’album Tout baigne…, une production locale. Avec des accents pop, jazz et country, le son du groupe prend plusieurs directions au fil des 14 pièces originales du CD. "Galarno est un band de création. C’est le projet de Jérôme, mais il a une grande confiance en nous. Souvent, on donne la vie dure à ses chansons pour les amener ailleurs. Chacun a son mot à dire. La matière première est malléable", au dire de Maxime. La réponse de Jérôme Fortin est vaste lorsqu’on le questionne sur les influences du groupe: "Notre école, c’est le folk québécois des années 70: Jim et Bertrand, Harmonium, Beau Dommage… Sinon, beaucoup de folk américain et du progressif."
Sans prétention, Galarno souhaite jouer un peu partout et "propager la bonne nouvelle". Maxime Racicot en témoigne: "Je pense que beaucoup de gens peuvent apprécier notre musique. Plus on va jouer devant du monde, plus ça va se propager et qui sait, peut-être qu’un jour, on engagera Marie-Michèle Desrosiers pour jouer de la tambourine."
MAX, SANS LES LUTINS
Maxime Rouleau fait partie du groupe sherbrookois Jake and the Leprechauns. Il joue également dans d’autres projets musicaux (Pat Lego et ses assistés sociaux, Josianne Paradis, Geneviève Binette…). Cet excellent guitariste a tout de même trouvé le temps de peaufiner quelques chansons de son cru et ce printemps, cela prendra la forme d’un EP. Un folk rock franco avec du tonus. Il présentera ses chansons en première partie de Galarno.
Le 1er février à 21h30
Au Bar Le Magog
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À écouter si vous aimez /
Mine de Rien
Jaune
Beau Dommage