Kokolo : Ça passe ou ça casse
Antoine Léveillée
Photo : Renaud Philippe
C’est sur les chapeaux de roues que Kokolo est monté sur scène au Cercle après un délai de quelques heures. Un retard justifié par un arrêt aux douanes qui s’est prolongé pour la formation de New York et que le chanteur Ray Lugo a résumé avec humour en guise d’introduction. La complicité était palpable au sein des musiciens menés de main ferme et sans relâche par le chanteur, qui ne se prive pas de faire office de chef d’orchestre pendant la performance. Un son d’une précision parfaite du côté de la section rythmique qui aurait mérité, quelquefois, un peu plus de souplesse. De l’afrobeat au caractère latin affirmé qui s’exprime dans une structure sans faille, le point fort du groupe.