Un seul compositeur pour un seul pianiste. C’est au Café-spectacles du Palais Montcalm que Matt Herskowitz a présenté son programme consacré à George Gershwin. Après une courte allocution, l’interprète a donné le ton à une soirée marathonienne avec une adaptation pour piano seul de Cuban Overture. Une transcription de son cru qui installe une architecture sonore imposante et contrastée. L’artiste est demeuré fidèle au tempérament classique des oeuvres, tout en étant attentif à l’esprit du compositeur américain qui donne champ libre aux citations jazz. C’est avec Rhapsody in Blue que le pianiste a réussi à faire le pont, sans difficulté, entre deux disciplines diamétralement opposées.