Antoine Corriveau : À deux, c’est mieux
Le bidouilleur Antoine Corriveau sort de son cocon et lance un premier EP, Entre quatre murs.
Karine Gélinas
Photo : Étienne Boisvert
Le musicien et bédéiste Antoine Corriveau avait surtout l’habitude de travailler en solo. Or, pour Entre quatre murs, sa première carte de visite officielle, il s’est entouré de toute une équipe de musiciens. Marie-Andrée Paquin se trouve au piano, Maxime Larochelle derrière la batterie, Hubert Lupien à la basse, et sa copine Angèle-Anne Brouillette pousse quelques notes.
Le titre du disque se révèle d’ailleurs un clin d’oeil à sa récente ouverture vers les autres – du point de vue professionnel, s’entend. "De toutes les chansons du CD, il y en a juste une qui date de mes débuts en musique. Le reste, ça a été écrit durant les deux dernières années. Entre quatre murs, c’est la plus récente qu’il y a dessus. Pourquoi le disque s’appelle comme ça? Je ne sais pas. Peut-être parce que justement, pour le faire, on est sortis de mes quatre murs!" Du coup, celui qui assumait récemment la première partie de Dumas à Trois-Rivières souligne que cette dernière pièce est sa favorite, que ses collaborateurs ont su la porter vers des lieux insoupçonnés, mais combien magnifiques. "C’est là que j’ai vu que c’est faisable de laisser les autres amener leurs idées. Il faut juste que ça soit les bonnes personnes, je pense."
L’enregistrement de l’album s’est fait à Champlain, au studio des frères Éric et Sébastien Tremblay. "Ça s’est fait dans le sous-sol d’une maison, bien relax. Il n’y avait pas de stress. C’était le fun. On a commencé à enregistrer au mois de décembre, pendant une semaine ou deux, et on a terminé autour du 28 janvier", commente Antoine Corriveau. Au final, Entre quatre murs propose un bon dosage entre le folk et l’électro; on ne tombe pas dans la surenchère. "Quand j’étais tout seul et que je faisais mes maquettes, je pense que j’avais tendance à enregistrer plein de trucs pour que ça ait l’air chargé. Maintenant, je me rends compte qu’on fait des trucs simples et que tout est là finalement."
Le 29 février
Au Charlot
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