Val Salva : Bulles de lumière
Val Salva, accompagné du Grand Orchestre de la Mauricie, présente les chansons de son nouvel album quelques semaines avant sa sortie.
Karine Gélinas
Photo : Michel Brière
Après avoir partagé la scène en 2006 lors de la fête du Canada à Trois-Rivières, la formation ensoleillée Val Salva et le Grand Orchestre de la Mauricie – qui a entre autres collaboré avec Nanette Workman et Fabiola Toupin – se rencontrent à nouveau. Et cette fois-ci, c’est trois soirs à la salle Anaïs-Allard-Rousseau qu’ils combinent leur énergie.
Fort satisfait de ce mariage musical, Grégoire Brière (guitare, voix), l’un des fondateurs de Val Salva, espère que le public saura répondre à l’appel. "Le défi, c’est d’attirer des gens qui sont habitués de nous voir en buvant une bière et en faisant la fête dans une salle, et de leur faire payer 20 piastres." Un pari doublé par l’aspect orchestral du concert? "Non, s’empresse-t-il de répondre. Le chef d’orchestre, Pierre Peterson, ne fait pas des arrangements symphoniques, mais des arrangements pop. En fait, le Grand Orchestre de la Mauricie, c’est un projet de big band. Il y a des vents, des violons (!), des percussions et des cuivres. Et il n’y a pas de fioritures. Quand il a fait les arrangements, Pierre s’est basé sur la ligne mélodique de nos chansons et la voix. Il harmonise ce qu’on a. Ça sonne; on est à peu près 45 musiciens sur scène!"
Au menu, de vieux succès, mais surtout de nouvelles compositions. Au fait, où en sont-ils – François Adams (voix, guitare), Philippe Roy (basse), Éric Charland (batterie) et lui-même – avec leur projet de troisième album? "Si je commençais à te parler de l’album, ça serait un roman-savon… Ça fait bien longtemps qu’on a commencé à l’enregistrer; l’album est prêt depuis des mois", raconte le musicien, qui préfère ne pas trop s’éterniser sur le sujet. Mais maintenant, une chose est certaine, le disque devrait être lancé vers la fin d’avril. Un enregistrement qui colle plus que jamais à l’identité profonde du band de Trois-Rivières. "On a vraiment fait un grand ménage dans le style et le son. Il n’y a plus d’anglais. On chante en français et en espagnol. Avant, on avait des tounes un peu punk-rock, un peu slow. Là, c’est vraiment rock-reggae et musique du monde."
Les 17, 18 et 19 mars à 20h
À la salle Anaïs-Allard-Rousseau
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