We Are Wolves : Sur la scène, non-stop
We Are Wolves rentre au bercail après avoir accompli un marathon sur les scènes américaines. Un périple qui a cassé la glace avec nos voisins du Sud.
Aux limites du Nebraska, sur la route depuis Denver où il donnait un dernier spectacle chez nos voisins du Sud, le chef des "loups", Alexander Ortiz, me répond avec enthousiasme, satisfait d’un séjour aux États-Unis qui a été au-delà de ses espérances. "Lors de la tournée canadienne juste avant, les gens nous attendaient, ils étaient dans la salle pour nous voir. Quand tu te rends compte que plusieurs personnes connaissent les paroles des chansons, c’est qu’il se passe quelque chose d’intéressant. Avec Total Magique on sent qu’il y a du monde qui nous entoure et qui travaille avec nous dans la même direction. Je te dirais que c’est depuis la réalisation de ce disque que c’est non-stop!" résume le chanteur en faisant référence au titre de leur premier album, Non-Stop je te plie en deux.
Depuis son arrivée chez Dare to Care avec l’album Total Magique, une suite logique sous le signe de la croissance qui reste fidèle à son esthétique électro-clash déjantée, le groupe n’a rien perdu de sa touche irrévérencieuse, mais s’applique tout de même à faire certains compromis pour les nouveaux territoires. Malgré les échos positifs des publications Spin et Pitchfork, le chanteur demeure réaliste. "J’étais inquiet pour la tournée américaine, admet-il. Au Québec et dans le reste du Canada il y a déjà une bonne base d’installée, ce qui n’est pas le cas aux États-Unis. On n’a pas d’équipe là-bas et c’est presque impossible de jouer à la radio. Comment tu veux prendre contact, à distance, pour sonder le terrain, alors qu’il y a déjà un million de bands sur place qui attendent leur tour?"
Pourtant, les circonstances se présentent à eux et les amènent à se commettre sur la scène clubbing de la côte ouest américaine, en Californie. "On était intégrés dans une distribution de DJ! C’était des soirées évènementielles où quatre DJ se partageaient la scène. Nous, on assumait les intermissions avec un set. C’était différent, mais on a toujours eu une attitude dance floor, ça fait partie de notre personnalité. On détonne, mais le monde a embarqué dans notre trip. Pour nous, c’était la meilleure façon de se faire remarquer."
Le 13 mars
À l’Opéra – cabaret urbain
DJ au Cabaret du festival Regard
Le 14 mars
À l’Hôtel Chicoutimi
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À écouter si vous aimez /
Lesbo Vrouven, Cassandra Complex, Suicide