Lamy : Un bon nez
Musique

Lamy : Un bon nez

Lamy, avec Une île qui sent bon, hume la vie.

Lamy (Normand de son prénom) n’avait rien enregistré depuis la sortie d’un album éponyme en 2004 sur une étiquette indépendante. Un disque qui dévoilait de très fortes influences rock: The Police, Daniel Lanois, Led Zeppelin. Quatre ans plus tard, le Trifluvien d’origine réapparaît avec Une île qui sent bon, où il s’amuse à explorer le même univers.

On pourrait facilement croire que le titre de cette deuxième galette – qui désigne aussi l’une des pièces de l’album – fait référence au nouveau studio d’enregistrement que le musicien a aménagé en bordure de la rivière du Nord dans les Laurentides. La vérité va cependant dans une tout autre direction. "C’est un lien plus familial… " spécifie-t-il. Une île qui sent bon renvoie aux moments heureux passés dans la maison de ses ancêtres bâtie sur une île à Saint-Paulin. Un lieu qu’il visite encore puisque cette demeure blottie dans une nature luxuriante appartient toujours à une tante.

Outre une version "années 70" d’Opium de Daniel Bélanger, Lamy propose des pièces originales, dont il signe la plupart des textes et musiques. Il puise l’inspiration dans son quotidien, mais aussi dans sa vie professionnelle – il est conseiller en orientation. J’ai vu a d’ailleurs été construite à partir d’histoires (troublantes) que lui ont racontées des élèves nés dans des zones de conflit, où les bombes, les balles de fusil et le sang servaient de décor quotidien.

Pour le lancement d’Une île qui sent bon à Trois-Rivières, Lamy sera accompagné de ses complices: le bassiste Alexandre Gauthier (Kamendja), le batteur Vincent Gagné-Lacombe (Doris et ses Robert), le pianiste et guitariste Marc-André Simard. Il présentera alors les chansons de son dernier-né, mais aussi de son premier opus.

Le 23 mai à 21h
Au Charlot
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Daniel Lanois