Satori à Québec : L’essence de la dualité
Antoile Léveillée
Photo : Larry Rochefort / Stigmat photo
L’un était assis au bar, incognito, et le dilettante était à sa table avec une bouteille de champagne. Un public averti s’est montré attentif à l’hommage rendu à Patrice Desbiens au Largo. Les mots du poète ont été illustrés par un quartette jazz que nous aurions souhaité plus coloré, et qui a cédé la place aux narrateurs Alix Renaud et Nathalie Lessard. L’un, par son respect du texte et sa candeur, a divulgué avec science et l’autre, par une provocation qui désire plus que tout, a tenté le dialogue. La dynamique mériterait un second essai pour cultiver la poésie dans une forme vivante. Une forme be-bop, où les musiciens pourraient avoir un peu moins de respect envers le texte pour ainsi le mettre en valeur.