Les Mallèchés : Le vrai monde

Grands gagnants du concours des Mardis de la relève du Gambrinus 2008, Les Mallèchés se distinguent par leurs textes populaires supportés par des mélodies aux lignes épurées. C’est d’ailleurs cette recette toute simple, qui s’inspire du travail des Presley, Cash et compagnie, qui est à la base de leur succès.

Les Mallèchés s’intéressent au vrai monde. Ils chantent leur réalité. Le chanteur Alex Mallèché Poirier explique ce choix esthétique: "Tous les trois – Dominic Mallèché, Dan Mallèché et lui-même -, on est prolétaires et fils de prolétaires. Embrasse-moi pareil, c’est le titre de l’une de nos chansons, mais j’ai entendu mon père dire ça à ma mère mille fois. Quand il venait de faire de l’overtime et que ma mère n’était pas contente, il lui disait: "Embrasse-moi pareil!" Et ça finissait à peu près de même. On a une chanson qui s’appelle Working Class. C’est la classe ouvrière, le gars qui va à la job pour gagner son pain tous les matins. Après une mini-prise de conscience, alors qu’il est un peu tanné de son sort, le travailleur réalise finalement que l’économie a besoin de son huile de bras. La classe ouvrière, je trouve que c’est une belle source d’inspiration parce qu’elle représente une grande partie de la population."

Question de conserver une certaine accessibilité, le groupe se fait un devoir de chanter dans sa langue maternelle. "Je fais du blues depuis quelques années, Dominic a fait du punk pendant un bout de temps, Dan a joué avec plusieurs bands comme pigiste. Souvent, on s’est retrouvés à faire de la musique anglophone avec des gars qui ne parlaient pas anglais. Un moment donné, ça devient ridicule! La raison de faire ça en français? C’est qu’on est francophones. Pourquoi ne pas faire du vieux rock’n’roll en français!"

Leur concert au FestiVoix se composera à 80 % de matériel original. Le reste consistera en des interprétations d’icônes du rock’n’roll.

Le 3 juillet à 18h
Sur la scène McDonald’s
Dans le cadre du FestiVoix

À écouter si vous aimez
Johnny Cash