Stone Temple Pilots : Pilote automatique
Musique

Stone Temple Pilots : Pilote automatique

Il aura fallu patienter plus d’une heure, avec l’interprétation des archiconnues Plush et Interstate Love Song, pour que décolle ce spectacle qui, jusque-là, se contentait d’être strictement acceptable. Musiciens sur le pilote automatique, mise en scène mécanique, chanteur à la conviction chancelante, incapable de livrer une intervention intelligible entre les chansons: le répertoire de Stone Temple Pilots, pourtant maculé d’indiscutables succès, était techniquement bien servi, mais sans âme. Le public, qui n’est pas dupe, aura eu l’honnêteté d’attendre que se réveille la bande de Scott Weiland, dans le dernier droit, pour à son tour sortir de sa torpeur et offrir au groupe une fête qu’il ne méritait pourtant qu’à moitié.