Showtime : Cent fois sur le métier

Voyageant à travers les plus grands succès musicaux du 20e siècle, la revue musicale Showtime est déjà à la mi-parcours de ses deux mois et demi de représentations estivales. Nul doute que la chimie opère maintenant entre ses anciens et ses nouveaux membres (les chanteuses Joanie Goyette et Marie-Pier Guilbault ainsi que le saxophoniste Jeannot Bournival). Ce que confirme le guitariste et chanteur François Cossette, qui fait partie de l’aventure depuis sept ans, soit les débuts: "Là, on est dans nos pantoufles. C’est quasiment dangereux: il faut rester sur le qui-vive quand même!"

"Ce qui est le fun avec Showtime, poursuit-il, c’est qu’on ne recule pas: on avance. On se fait toujours dire que c’est meilleur d’une année à l’autre. On ne peut pas se plaindre. Et honnêtement, quand on pense qu’on est rendus super bons, Stéphane Boileau et Yvon [Laplante, les producteurs] disent qu’il faut qu’on continue de travailler. C’est ça que j’ai aussi appris dans Showtime: on ne peut jamais s’asseoir." Une performance mérite toujours d’être peaufinée.

Des tubes de Madonna, Céline Dion, Michel Fugain et du King figurent à la vaste programmation de la soirée. Parmi eux, en existe-t-il qui font particulièrement vibrer le musicien? "C’est sûr que, moi, mes dieux, ce sont les Beatles. Je m’amuse beaucoup quand on les interprète. Même chose pour les années 80. Quand j’étais dans les clubs, toutes ces chansons-là, je les ai chantées au Dagobert à Québec ou au Bourbon Street dans les Laurentides. Tears for Fears, U2 et tout ça, je me sens bien là-dedans parce que ça rejoint ma voix un peu", répond celui qui affirme s’amuser tout au long des deux-trois heures de spectacle.

Peu de modifications ont été apportées à la formule gagnante de Showtime cette saison. "Il n’y a pas de nouvelles chansons cette année. C’est sûr qu’avec deux nouvelles chanteuses, on ne pouvait pas se permettre de changer trop de choses. Mais pour l’an prochain, on a déjà nos idées. On veut revamper beaucoup de choses. On a quand même changé la semaine passée la pièce de Santana. On va aller beaucoup plus loin avec les percussions", révèle Cossette.

Jusqu’au 13 septembre à 20h
À la salle J.-A.-Thompson
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