Islands : Pop symphonique
Antoine Léveillée
Photo : Guillaume D. Cyr
Oublions tout de suite la performance de Kamikaze Baby, très linéaire et redondante. Il ne suffit pas de se concentrer sur le jeu (ou le visuel) d’un percussionniste pour susciter un quelconque intérêt. Par contre, celle du groupe Mardeen a ravivé l’intérêt de la salle au Cercle. Transition oblige, le groupe Islands est monté sur la scène aux petites heures. Nick Thorburn en tête, la formation montréalaise s’est montrée aguerrie avec une grande variété dans son instrumentation. Ce qui pourrait être un casse-tête semble naturel pour ces musiciens. Très fluide, leur pop propose un caractère théâtral savamment endossé par le chanteur, qui semble avoir trouvé le juste équilibre au sein de sa formation.