La salle semblait plutôt incertaine pendant le concert de l’organiste Joey DeFrancesco. On sentait l’inquiétude au Palais Montcalm tout au long de la performance du virtuose du Hammond B-3, comme si être mis en contact avec l’acid jazz (très standard) de l’organiste en déstabilisait plus d’un. Malgré tout, la générosité du trio n’a pas fait défaut. DeFrancesco lui-même s’est interrogé à voix haute sur la durée de sa performance, complètement déconnecté après avoir multiplié les improvisations. Après l’interprétation douteuse d’une composition de Byron Landham (batterie), où le synthétiseur s’est mis de la partie, la soirée a trouvé son moment de grâce avec Black Nile de Wayne Shorter.