Bad Religion : Mode électoral
Antoine Léveillée
Photo : Guillaume D. Cyr
La grande messe de Bad Religion attire encore beaucoup de fidèles: c’est devant une salle comble que le groupe californien a récité son office à l’Impérial de Québec. Un passage attendu qui n’a pas déçu la foule conquise d’avance. Avec plus de 20 ans de métier en arrière de la cravate, la bande se montre d’une générosité calculée en alignant les succès sans interruption. Le chanteur Greg Graffin y est même allé d’une confidence partisane après avoir laissé le bassiste Jay Bentley gérer les esprits échaudés à l’avant-scène. Il fallait s’y attendre, leurs convictions politiques sont toujours au coeur de leur discours. Barack Obama a gagné des ambassadeurs aguerris.