Cindy Bédard : Lever l’ancre
Cindy Bédard se commet pour la première fois avec Bois Faé, un spectacle acoustique empli de sensibilité.
Cindy Bédard a l’habitude de la scène. Elle s’est souvent illustrée lors de concours tel Université en spectacle. Avec Bois Faé, elle fait cependant un pas de plus.
"Je suis super excitée. C’est la première fois dans le fond que je fais un spectacle uniquement de mes compositions. Je vais présenter tout mon matériel, autant des pièces d’il y a un peu plus longtemps que des nouveautés. C’est une formule acoustique", ajoute l’auteure-compositrice-interprète de Saint-Tite. "Il va y avoir sur scène: mes trois guitares, mon banjo, mes harmonicas et… moi!" Aucun autre musicien ne se joindra donc à elle en spectacle. Comme elle interprète ses compositions, l’artiste de 21 ans préférait tisser un à un les fils de son univers. "Je suis pas mal toujours seule sur scène; je suis habituée à cette formule. Oui, ça met un peu de pression. Mais je suis contente de réaliser ça: je suis encore dans le processus où je veux offrir mes chansons d’une manière très simple."
Bois Faé reprend, oui, les chansons de son démo, mais il s’aventure aussi vers d’autres lieux. "Évidemment, le spectacle est essentiellement francophone, à part quelques petits covers country que je me réserve pour la scène. Je ne peux pas m’en passer! Bien sûr, le démo, ça représente un peu le spectacle, dans le sens que c’est du folk country. Je pense que le changement touche davantage les textes. Ils sont plus simples à comprendre. C’est sûr que mon écriture a évolué, et ça représente plus où je suis rendue présentement."
Dans ses accords résonne parfois l’âme de Johnny Cash. Ainsi on pourrait croire que son lieu de naissance a eu un impact direct sur elle, sur l’amour qu’elle porte au country. "J’ai toujours habité à Saint-Tite; les Westerns, je les ai tous vécus à fond durant ma jeunesse. C’est sûr qu’inconsciemment, ce son-là s’est ancré en moi."
À écouter si vous aimez
Brigitte Saint-Aubin