L'interrogatoire : Pépé : Pépé confidential
Musique

L’interrogatoire : Pépé : Pépé confidential

Pépé s’en vient réveiller les morts, et deux fois plutôt qu’une. En ce vendredi d’Halloween, le truculent personnage présentera le répertoire de 100 % boeuf, puis reprendra, le lendemain, des succès de nos cousins d’outre-mer dans Pépé gôz français. Avec sa spontanéité caractéristique, entre sérieux et plaisanterie, il s’est prêté au jeu de L’Interrogatoire…

Voir: Quelles sont vos obsessions du moment?

Pépé: Elles sont musicales. Je suis en pleine création, je compose, je prépare un nouveau show, je suis en train d’installer un studio chez nous, j’ai une nouvelle guitare, un nouvel ampli. Je retombe en amour avec ma job!

Qu’est-ce qui vous distingue des autres?

Je suis un petit peu plus gras que la moyenne. Et personne n’est aussi hot sur un stage que moi, c’est clair.

Jugez-vous votre sort enviable?

Mets-en. J’échangerais pas ma place avec personne d’autre sur Terre en ce moment.

Pourquoi vivez-vous là où vous vivez?

Parce que j’ai la crisse de paix! Je peux décrocher de la vie folle liée à ma job: les villes, les bars, les salles de spectacle, où y a plein de monde, y a du bruit, ça boit, ça foire. Quand j’arrive chez nous, dans le bois à Saint-Raymond, j’entends les grillons, le vent dans les feuilles, je me fais un petit barbecue sur la galerie… C’est sain: je me ressource pour de meilleurs concerts.

Nommez trois artistes que vous n’aimez pas.

Mmhhh… Luck Mervil… et sinon, euh… Ah, c’est con, je pense juste à Luck Mervil. (Rires)

Nommez trois artistes que vous aimez.

Gogol Bordello, les Fratellis et Johnny Cash.

Qu’êtes-vous incapable de vous refuser?

Beaucoup de choses! En fait, je ne me refuse à peu près rien. Je suis un peu un acheteur compulsif. Hier, j’avais deux heures à tuer, je suis allé chez Archambault, et sérieusement, je voulais rien m’acheter… Je suis ressorti avec 10 CD et une mini-guitare. Je fais vraiment ce que je veux pas mal tout le temps… Je fais chier, hein?

Qu’est-ce qui vous fait encore peur?

La mort, encore, mais un peu moins qu’avant.

Qu’est-ce qui vous met en colère?

Le manque d’écoute, les gens qui attendent leur tour pour parler plutôt que d’écouter. Ça m’irrite. L’intolérance aussi, l’impatience et le manque d’ouverture d’esprit. Mais maintenant, je ne me gêne plus pour dire à ce genre de personnes que je n’ai pas envie de leur parler. Je rentre chez moi satisfait d’avoir canalisé mes bonnes énergies.

Où étiez-vous il y a 10 ans?

J’étais débroussailleur pour Hydro-Québec; j’empilais des arbres sur le bord de la rue.

Qu’aimeriez-vous recevoir pour votre anniversaire?

De l’amooouuurr.

Même pour un million, je ne…

Je n’arrêterais jamais de faire ce que j’aime: chanter et faire de la musique. C’est plate comme réponse, hein? Mais c’est ça pareil.

Qu’aimeriez-vous oser faire?

Sauter en parachute. C’est le défi de ma vie. Quand j’aurai assez pu peur de mourir, je vais le faire.

Que pensez-vous des journalistes?

Y en a trop qui font du sensationnalisme, une grosse tendance que je trouve ben plate et qui fait vendre du papier pour des ostie de niaiseries. Ce qui m’énerve aussi, c’est les vox pop: c’est tellement mou! Mais heureusement, y a aussi des journalistes de bonne foi qui font super bien leur travail, et je les remercie.