Le Club musical de Québec ajoutait deux noms de prestige à sa liste d’interprètes, qui additionne les légendes. Le pianiste Nikolai Lugansky et le violoniste Vadim Repin réunis sur une même scène, voilà de quoi être conquis avant même la première note. C’est la sonate dite "À Kreutzer" de Beethoven que le duo a choisi d’inscrire au programme en deuxième partie de son récital. Si nous pouvions craindre que l’attitude analytique du pianiste n’encadre avec trop d’autorité le jeu du violoniste, nous avons vite constaté que le dialogue était de mise dans cette oeuvre romantique de renom. Le caractère imposant de Repin a trouvé sa plénitude et sa musicalité, elle, sa pleine mesure.