Lauréats locaux : Émergence locale
Musique

Lauréats locaux : Émergence locale

Les lauréats locaux qui suivent offrent plus que leur art. Ils réinventent, créent et inspirent sans compter, par pure passion.

1- Festival de l’Outaouais émergent

Soulignons l’arrivée d’un groupe, non pas de musiciens, mais de motivés dans le paysage outaouais. Avec une première édition (11 au 14 septembre 2008) couronnée de succès malgré l’ambitieuse programmation et le manque flagrant de ressources, le FOÉ vient de donner le coup d’envoi de ce qui pourrait devenir un incontournable pour les mélomanes du Québec et d’ailleurs. Une superbe vitrine pour les artistes d’ici et une opportunité d’entendre ce que la région produit de mieux au coeur du Vieux-Hull. Chapeau! (P. Alarie)

2-Alexandre Désilets

Une voix délicate et souple, une timidité aguicheuse, un flegme indomptable… 2008 aura mis sur notre route et dans notre lecteur CD le premier album solo de l’Aylmerois d’origine Alexandre Désilets. Proposant une électro-pop vaporeuse et sensuelle, Escalader l’ivresse a non seulement conquis les critiques et un lot de spectateurs encore trop peu nombreux (notamment aux FrancoFolies), mais aussi la planète clip avec l’animation de L’Éphémère, du réalisateur gatinois Patrick Péris, qui vient tout juste de terminer le vidéo de la pièce Le Gouffre. (M. Proulx)

3- Ana Miura

Ana Miura a-t-elle trop de coeur? Plutôt que de chercher à faire entendre son nouvel EP, Mercury Rising, à des oreilles encore vierges, elle le donne (!) à ceux qui l’aiment déjà. Et comme si ce n’était pas assez, elle passe la moitié de l’année à parcourir le pays bénévolement pour recueillir des fonds pour le cancer du sein avec les Babes for Breasts. Une véritable étoile filante. (P. Alarie)

4- Hilotrons

Les génies en herbe d’Hilotrons ont entamé l’année en lançant Happymatic, un album qui témoigne d’une maturité musicale et d’une curiosité sans borne qui laisse présager le meilleur pour l’avenir. On regrette bien sûr leur manque de visibilité, mais avec la multitude de groupes qu’entretiennent les garçons (Empiricals, Boycrusher, Ukrainia!, Double Pumpers), on comprend – et apprécie – le fait qu’ils ne soient pas toutes les deux semaines au Zaphod’s… (P. Alarie)