Urbain Desbois : Touchez Desbois
Urbain Desbois se consacre une Semaine Internationale au cours de laquelle il va se produire cinq fois en spectacle dans cinq lieux différents.
Francis Hébert
Photo : Caroline Laporte
Lorsqu’on demande au chanteur de nous parler de la Semaine d’Urbain Desbois, à la blague, il insiste: "La Semaine INTERNATIONALE!" Le ton de l’entrevue oscillera toujours entre fantaisie et sérieux… On a appris à aimer ses chansons ainsi, particulièrement celles de La gravité me pèse, très réussies.
"Je réalise un vieux rêve qui est de faire une tournée à… Montréal, raconte l’artiste montréalais. On a créé notre chance. Faisons-le dans le quartier, ça va coûter moins cher de transport. On part en fous! On va en profiter pour essayer de nouvelles tounes." Ce sera sa promenade au coeur et en bordure du Plateau-Mont-Royal: "Ce sont toutes des places où je me suis tenu, Le Cheval Blanc (où il se produira le 15 février), Le Verre Bouteille (10 février). Avec cinq soirs, ceux qui ne viennent pas, c’est que ça ne leur tente pas! Ils ne pourront pas dire: "Je voulais venir mais je n’ai pas pu!""
Le but, c’est bien sûr de faire la fête, de s’amuser entre musiciens. Mais il ne faudrait pas oublier le CIUD, le Centre d’interprétation d’Urbain Desbois, qui se déroulera à la Galerie du Viaduc (5806, boulevard Saint-Laurent) le 14 février: "C’est un peu comme le Biodôme, mais au lieu de voir le castor, tu viens me voir! Il y aura plein d’artefacts qui ont rapport avec mon univers: des illustrations, les peintures qui ont servi à mes pochettes, des photos… À la fin de l’expo, j’apporte ma sauce à spaghetti et on mange tous ensemble." Ce sera l’occasion de toucher Desbois, en chair et en os!
Pour ses premières parties, il a invité un artiste différent chaque soir, du plus improbable (Chie ta peine) à la valeur sûre (Ève Cournoyer). "Pour l’Inspecteur Épingle (12 février), c’est plus petit alors on va y aller davantage avec les pièces acoustiques. Au Divan Orange (11 février) et au Quai des Brumes (13 février), les gens parlent fort, on va y aller avec un répertoire plus rock. Je suis en train d’écrire des chansons pour un nouvel album, mais je ne vais pas toutes les jouer, juste en passer une de temps en temps. Cinq soirs en ligne, ça aide à peaufiner un son, à travailler le matériel." Des airs qui, espérons-le, circuleront dans tout le Québec et, qui sait, à l’international.
À voir si vous aimez /
Thomas Fersen, Fred Fortin, Jérôme Minière