Elvis Perkins in Dearland : Brève musique 2009-04-23
Marie Hélène Poitras
On a découvert cet artiste il y a deux ans avec Ash Wednesday, un album cathartique sur lequel il pleurait la mort de son père Anthony Perkins (Norman Bates dans Psycho d’Hitchcock) et celle de sa mère tragiquement décédée à bord d’un avion ayant percuté une des deux tours le 11 septembre 2001. Elvis Perkins in Dearland ramène son bel instinct folk-rock sous forte influence Dylan/Cohen et lance un album éponyme. Un groupe s’est resserré autour du songwriter. La contribution de musiciens inspirés enrichit beaucoup le son par des arrangements foisonnants et chaleureux (voir les cuivres dans Send My Fond Regards to Lonelyville). Après avoir charmé la foule du dernier FME, le New-Yorkais présente son tour de chant à la salle Il Motore le 27 avril.