Beirut : L’évasion
Antoine Léveillée
Photo : Guillaume D. Cyr
Affirmer que c’était salle comble serait peu dire. On s’attendait à ce que Beirut ne passe pas inaperçu, mais à ce point, c’était surprenant. Le chanteur Zach Condon semblait lui-même étonné et impressionné par cette foule réunie à l’Impérial, prête à se laisser bercer par les rythmes idylliques qui accompagnent sa voix coulante. Même La Javanaise de Gainsbourg a été revisitée pour nous faire valser au timbre des ornementations cuivrées du groupe. Une véritable synthèse musicale qui imbrique les chants de l’Europe de l’Est et qui touche même à la musique latine, une nouvelle passion que cultive ce petit prodige au parcours atypique qu’est Condon. Un voyage unique qui nous a fait rêver sous hypnose.