Elle est talentueuse, charmante comme tout et dégage un charisme fou. Bref, on en voudrait presque à Theresa Andersson si elle n’était pas aussi sympathique. "Je vous présente mon band", a-t-elle blagué en début de concert en pointant les divers instruments et bidules électroniques étalés devant ses pieds nus. Nul doute que cette Suédoise qui a choisi La Nouvelle-Orléans comme terre d’adoption fut une des étoiles de l’International de musique folk, grâce à son concept unique de one woman band où elle exécute, grâce à deux loop pedals, ses pièces folk aux accents de bayou, maniant violon, guitare, batterie et superposant sa voix pour s’accompagner elle-même. Un exercice de haute voltige qui a littéralement captivé le public.