Marie-Mai : Ici et maintenant
Avec son concert dans le cadre du Festival de montgolfières de Gatineau, Marie-Mai mettra fin à l’ère de Dangereuse Attraction. Bref, très bref coup d’oeil en arrière.
Guillaume Moffet
Si, pour n’importe quel artiste de son acabit, l’heure serait aux bilans, il en est tout autrement pour Marie-Mai, puisqu’elle garde un oeil sur le 22 septembre, date à laquelle paraîtra son troisième album, Version 3.0. Si le mot d’ordre des Productions J à propos de ce nouveau disque est motus et bouche cousue, Marie-Mai n’est pas complètement fermée à l’idée d’en parler. Mais brièvement. "J’ai vraiment hâte de pouvoir en parler, mais y a tellement pas eu de temps entre Dangereuse Attraction et celui-là qu’il est important de faire une coupure. Dangereuse Attraction m’a permis de mettre mon pied à terre, de dire qui je suis. J’ai poussé plus loin l’électro, le côté rock, et c’est sensiblement ce qu’on va retrouver sur Version 3.0", dévoile du bout des lèvres la chanteuse originaire de Varennes. On souligne au passage le succès instantané que remporte présentement C’est moi, intrigante pièce à caractère électro-pop issue de ce nouveau disque; elle ne répond que par monosyllabes. Bon. On devine que ce sera tout ce qu’on pourra lui soutirer à ce propos.
Marie-Mai trouve toutefois une affluence de mots pour exprimer ce qu’elle ressent par rapport à l’achèvement d’un chapitre important dans sa carrière, celui de son populaire et célébré deuxième gravé. "À la fin de chaque tournée, on a toujours le "motton". On ne sait pas si la prochaine va bien aller, si l’accueil du nouveau disque va être bon. Et il s’est passé tellement de belles choses avec Dangereuse Attraction, comme deux Centre Bell pleins à craquer (on a envie d’ajouter: le Félix du meilleur album rock, un deuxième disque d’or…), que je me suis demandé plusieurs fois si c’était le peak de ma carrière", affirme la chanteuse. "En même temps, il faut regarder vers l’avant, et il y a tellement de beaux projets qui s’en viennent: je sors de ma zone de confort, j’écris de nouvelles chansons et je tente de faire plaisir à ceux qui aiment ma musique." Et qu’est-ce qu’il reste à accomplir? "Plein de choses. C’est important de rêver. Ça fait super cliché à dire, mais c’est vrai. Toujours se fixer des objectifs plus hauts: j’aimerais partir aux États-Unis et écrire des tounes pour Rihanna et Gwen Stefani… C’est sûr que le Centre Bell a été un moment marquant; il se pourrait fort bien que je le remplisse à nouveau!" conclut-elle, pétillante et pleine d’optimisme.
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