Holy Fuck : Sans fard ni paillettes
Antoine Léveillée
Photo : Guillaume D. Cyr
Le festival Envol et Macadam s’est ouvert en compagnie de Holy Fuck sur le site de l’îlot Fleurie, où trois scènes au total nous attendaient. Une dynamique qui a contraint le quatuor à se limiter à une trop courte performance. Du moins, selon les goûts, car Chromeo était lui aussi fort attendu. Ce qui distingue Holy Fuck de la scène electro, parfois un peu trop stéréotypée, c’est bien le mode dans lequel les membres de cette formation s’emploient à interagir entre eux sans se soucier des dictats du clubing. Elle nous donne l’impression d’être encore à l’état brut, et cette marginalité ne fait qu’accroître nos attentes pour son prochain disque, qui ne devrait pas tarder à paraître.