Kodiak : La mécanique des sons
Musique

Kodiak : La mécanique des sons

Le groupe montréalais Kodiak sera en spectacle à Bécancour ce vendredi dans le cadre de la 2e édition de l’évènement jeunesse Fest-Illy.

Kodiak, c’était d’abord François Grégoire, ancien lauréat du Festival de la chanson de Granby – en 2002 – qui avait des chansons et l’envie de les partager. Kodiak, ce fut ensuite un collectif à géométrie variable qui a déboulé sur les scènes de la province et d’ailleurs avec l’album Pour y voir clair en 2004. Un disque aux accents hip-hop sans la pose et les clichés, avec des influences world et un penchant pour la Chanson avec un grand C.

"Le premier album, c’était plutôt un projet solo que je voulais interpréter avec des musiciens sur scène, résume François Grégoire. De fil en aiguille, une union s’est créée avec cette gang-là, et nous en sommes venus à travailler en équipe, à former un groupe. Puis, suite au premier album, on a beaucoup tourné, jusqu’à ce que vienne le temps de travailler sur le suivant. Kodiak, c’est un collectif de huit personnes, donc ce n’est pas évident pour composer. Chacun a sa vision des choses. On a tout de même d’abord travaillé ce deuxième disque en groupe, à huit, pour se rendre compte que ça partait un petit peu trop dans toutes sortes de directions. Mais à travers cette première ébauche, les chansons qui ressortaient le plus étaient celles que j’avais composées seul avec le guitariste Félix Couturier. Donc, notre compagnie de disque nous a demandé si ça nous intéressait de continuer plutôt dans cette lignée de chansons plus acoustiques, en petit comité. On l’a fait, et c’est nettement mieux ainsi. On est revenu à quelque chose de plus simple, à la base finalement."

Ainsi, l’album La Mécanique a d’abord été l’affaire de François Grégoire, de Félix Couturier, du bassiste Jonathan Gauthier… et du réalisateur français Laurent Jaïs, connu entre autres pour son travail avec Manu Chao, La Mano Negra, Amadou et Mariam et Babylon Circus. "On a rencontré Laurent Jaïs alors que celui-ci accompagnait les Babylon Circus avec qui on tournait, et j’aimais bien le côté roots-reggae et le son qu’il pouvait donner à ce groupe qui ressemble, d’une certaine manière, à Kodiak. Donc, quand est venu le temps de trouver un réalisateur, j’ai tout de suite pensé à lui."

Les gens qui connaissaient et appréciaient le Kodiak de 2004 vont tout de même se retrouver dans celui d’aujourd’hui. "Ce qui ressortait du premier album se retrouve sur le second. On a privilégié le côté reggae, le côté chanson et peut-être un peu moins l’aspect hip-hop. Je pense qu’on a enfin trouvé le fil conducteur, et c’est vraiment agréable."

À écouter si vous aimez /
Manu Chao, Dobacaracol, Tryo