David Marin : Le train de Marin
Musique

David Marin : Le train de Marin

David Marin a le vent dans les voiles et vogue doucement vers de nouvelles aventures.

À côté d’la track? Son premier album a beau s’intituler ainsi, David Marin n’a jamais été aussi solidement fixé sur les rails depuis la parution dudit disque en mars 2008. Saluée unanimement par la critique, l’oeuvre du chanteur et multi-instrumentiste a été réalisée conjointement avec Louis-Jean Cormier de Karkwa. Une association qui a permis à David Marin de mettre un peu plus de chair autour de ses mots.

Depuis, le Marin file à toute vapeur d’une salle de spectacle à une autre, du Québec à l’Europe. C’est d’ailleurs en Belgique, aux Francofolies de Spa, que nous avons rencontré l’auteur-compositeur. David Marin faisait partie de la programmation des Bars en folie, ce qui signifie cinq concerts en autant de jours dans trois bars de la ville, plus un dernier sur une des scènes du festival. Une belle vitrine pour ce gars de Drummondville qui a longtemps joué au coin des rues, juste pour le plaisir de chanter. "L’album a convaincu pas mal de gens de travailler avec moi, de s’investir dans le show. Mais là, le disque, il est derrière moi et ce sont les spectacles que je dois travailler. Là-dessus, disons que je ne chôme pas. Je joue beaucoup et partout. Juste avant de venir en Belgique, je faisais une tournée en Gaspésie dans le cadre du ROSEQ. J’ai à peine eu le temps de rentrer chez moi pour faire mon lavage et embrasser mon petit monde avant de m’envoler pour Spa. J’ai une trentaine de shows cet été", détaille David Marin après sa dernière performance au bar Le Menthe à l’eau. "Mais ce dont je suis le plus fier, c’est d’être capable de faire mon show tout seul, peu importe qui m’accompagne. J’étais avec Rick Haworth en Gaspésie, Marie-Pierre Arthur est aussi venue nous rejoindre et, ici à Spa, je suis en trio avec le guitariste Denis Ferland (Jérôme Minière, Michel Faubert) et le batteur Francis Roberge (Catherine Major, Alfa Rococo). Et les deux formules fonctionnent."

En confiance, David Marin? "Avant, je m’interrogeais sur la mise en scène, mais là je me rends compte que ce qui compte, c’est juste de se sentir bien sur scène. Pas besoin d’en rajouter. Je n’improvise plus, je n’ai plus l’air du gars désorganisé. J’ai travaillé sur une stabilité, ça m’évite de me perdre dans des interventions plus ou moins senties. Je me concentre sur l’essentiel, et l’essentiel, ce sont mes chansons."

À voir si vous aimez /
Daniel Boucher, Fred Fortin, Richard Desjardins