Glass Candy : Glass Candy n’est pas Glass Tiger
Les Glass Candy de Portland en Oregon déballent tout au Cercle ce samedi 3 octobre. Viva Antenne-A!
Avec sa musique dite électronique, mélancolique mais entraînante, le duo Glass Candy s’amène à Québec pour un concert inscrit à la programmation du quatrième festival Antenne-A. Comme tout au long de cette tournée qui les mènera ensuite en Europe pour donner 18 spectacles, la belle Ida No y enfilera son micro et Johnny Jewel pianotera sur des synthétiseurs et autres machines.
Se démarquant par de fines mélodies contaminatrices et d’astucieux textes, la musique du duo, qui revendique une demi-douzaine d’albums depuis ses débuts en 1996, pige dans le new wave, le hip-hop, la dance music souvent italienne et l’héritage musical cubain. Côté textes, on prendra pour exemple la pièce Candy Castle, en écoute libre sur MySpace et disponible sur l’album B/E/A/T/B/O/X paru en 2007, où Glass Candy tente de définir la fine frontière entre un nid d’amour et son contraire, la cage amoureuse. "Nos chansons ne font jamais référence à l’amour et autres sentiments humains en soi, elles se concentrent plutôt sur la complexité des relations humaines", explique Johnny au bout du fil. À noter que la totalité des textes sont redevables à la chanteuse, tandis que le son demeure toujours l’affaire de Johnny.
Derrière le nom du groupe, l’idée de rendre hommage au plaisir de dire des titres de films, comme Rocky Horror Picture Show, ou des noms de personnages comme Ziggy Stardust and the Spiders from Mars. Au début, c’était donc Glass Candy and The Shattered Theater; on a coupé par timidité, trop de flafla, flashy pour reprendre l’expression exacte, un truc qui ne colle pas à la nature des deux musiciens. "Notre démarche, en fait, c’est quelque chose de très bâtard et d’étrange… Et notre son, je le décris comme une forme de new wave rythmé", ajoute le volubile mais précis Johnny.
Lapsus de ma part en fin d’entrevue, je confonds Glass Candy et Glass Tiger le temps d’une question… Johnny s’exclame: "Wow! Tu viens vraiment de faire référence au groupe canadien qui chantait Don’t Forget Me When I’m Gone… Tu sais que c’est une influence majeure pour nous? Vive le rock canadien!" Dandysme et classe.
À écouter si vous aimez /
Rework, Kap Bambino, Miss Kitten