Mockin’ Birds : Migrer vers la gloire
Après avoir conquis le Saguenay avec leur rock mélodique, les Mockin’ Birds survoleront le Québec avec leur deuxième album.
Fruit d’un long processus de création, Spread Your Wings, le deuxième effort sur disque des Mockin’ Birds, risque fort bien de séduire le grand public. Enregistré par Ryan Battistuzzi, l’opus a toutefois nécessité une certaine gestation. À ce sujet, Sky Chapman Jr., batteur de la formation, nous en dit un peu plus: "On est arrivés bien préparés. On passait des fins de semaine de 13 heures par jour en studio à jouer et rejouer les trois mêmes chansons. On en revenait complètement brûlés, mais les chansons gagnaient tellement en puissance!" Et Moe Sparks, bassiste, d’ajouter: "Pendant six mois, on est allés une fois par mois à Montréal travailler les tounes avec Domenic Romanelli pour leur donner une meilleure structure. On a fait ça intensivement." Comme les Mockin’ Birds ne semblent jamais faire les choses à moitié, ils ont demandé à nul autre que le leader du groupe The Sainte Catherines, Hugo Mudie, de réaliser leur disque.
Les Mockin’ Birds n’ont jamais caché leur profonde affection pour les Rolling Stones, qui s’est toujours bien fait sentir dans leur sonorité. Mais à l’écoute de Spread Your Wings, on constate rapidement que la palette d’influences du quatuor est bien plus large. À cet effet, Moe nous divulgue le secret derrière cet épanouissement de registre: "Quand on travaillait les tounes avec Domenic Romanelli, il nous disait souvent: "Stay away from Stones." Ça nous a permis de mettre notre touche Mockin’ Birds au lieu d’essayer de trouver ce que Keith Richards aurait joué. Ça nous a aussi permis de devenir de meilleurs compositeurs."
Cet automne, c’est dans la camaraderie que les Mockin’ Birds iront aux quatre coins du Québec afin de transmettre la bonne nouvelle. Moe nous détaille en riant leur plan d’attaque inspiré du baseball: "Là, notre prochaine étape, c’est le défrichage des villes. On va essayer la fameuse théorie des deux chances. On va y aller une fois, et si c’est vide et qu’il y a pas un chat, on va se dire que c’est juste un mauvais soir. Si c’est la même chose quand on va y retourner, on va rayer la ville de nos futures tournées. Comme là, Sorel a une prise."
À écouter si vous aimez /
The Rolling Stones, The Beatles, Sloan