Jérôme Minière nous présentait Autoplayback dans un contexte de prédilection (enfin) au Musée national des beaux-arts. Un spectacle ludique et à l’image de cet artiste introverti, qui s’affichait ainsi dans un cadre technologique rudimentaire. De vieux écrans de télévision meublaient la scène pour nous montrer le protagoniste dans un concept qui aurait mérité quelques ajustements. Faire un spectacle avec soi-même, préenregistré pour la cause, relève de l’autofiction, et celle-ci aurait dû être mieux définie. L’ennui avec ce spectacle, c’est que les trouvailles originales et poétiques se sont perdues dans des longueurs inutiles et insolvables. Un exercice de collage ennuyant.