The New Cities : Les lumières de la ville
Musique

The New Cities : Les lumières de la ville

Après trois ans d’efforts, le groupe québécois The New Cities est finalement prêt à présenter sur scène son album Lost in City Lights.

Il y a un peu de Trois-Rivières, un peu de Toronto et un peu de Montréal dans le parcours de The New Cities, une formation qui, dans la foulée d’une tournée pancanadienne et de la sortie de son premier album (aussi aux États-Unis: le 13 octobre), Lost in City Lights, semble promise à briller de mille feux dans le firmament musical de ces villes et de bien d’autres.

Formé à Trois-Rivières en 2005, The New Cities est dès le départ mû par un désir de ses membres de faire de la musique une carrière plutôt que seulement un passe-temps. Le claviériste Philippe Lachance résume: "On jouait déjà dans un autre band, The Gamblers, puis à un moment donné on a fait un meeting et on s’est dit: "À partir de maintenant, on va faire ça plus sérieusement. Qui embarque, qui embarque pas?""

Pour ceux qui ont choisi d’embarquer, une des façons de faire passer le groupe à un autre niveau a été de se frotter à des groupes déjà très populaires tels que Simple Plan, Hedley et Metric – pour qui le groupe a ouvert au Festival d’été de Québec en 2007. "Il y a tout le temps quelque chose à aller chercher en faisant des premières parties, estime le guitariste Christian Bergeron. C’est intéressant de jaser avec d’autres groupes, qui ont vécu plein d’affaires et qui peuvent nous faire partager leur expérience."

Lost in City Lights est le fruit de trois ans de labeur, lors desquels le groupe trifluvien a travaillé à Toronto avec le producteur Greig Nori (Treble Charger, Sum 41) et à Montréal avec Alex McMahon (Plaster, Gatineau). En passant autant de temps à composer et à enregistrer, en plus de multiplier les spectacles, les gars des New Cities ont pu expérimenter différents styles et varier leur approche d’une chanson à l’autre. "Chaque pièce a été composée dans une ambiance différente, c’est ça qui a donné la diversité de l’album, se rappelle Lachance. Il y a quand même une unité de son, mais ce n’est pas la même toune 11 fois."

Bergeron abonde dans le même sens: "C’est ça qui est tripant… On peut décider de virer une toune plus électro, plus dance, tandis que d’autres tounes sont plus punk ou rock."

Le résultat est un son très contemporain, mais où l’on décèle aussi des échos de certains groupes synthpop des années 1980, notamment sur Dead End, Countdown, l’irrésistible premier extrait de l’album. Et le public potentiel du groupe, comme ses influences, s’avère multiple. "On a joué au Cégep de Shawinigan et les jeunes tripaient, puis il y a un des professeurs qui est venu nous voir après et qui nous a dit: "C’est écoeurant, ça me rappelle New Order et ces trucs-là!""

À écouter si vous aimez / Simple Plan, New Order, Metro Station