Cuff the Duke, Julie Doiron et Herman Dune : Trop peu, trop tôt
David Desjardins
Photo : Renaud Philippe / Stigmat photo
Avec une foule aussi bavarde, une inversion de programme aurait sans doute été souhaitable pour tous. Julie Doiron semblait vouloir se désintégrer plutôt que de conclure seule la soirée, tandis que le duo Herman Dune, malgré ses convaincants hymnes à l’amour lo-fi, a laissé l’intérêt d’un public distrait s’étioler. De Cuff the Duke, on aurait donc souhaité une double rasade, plus tard en soirée. S’appuyant sur leur récent album, beau et sobre, les Torontois ont, pendant leur trop court passage, montré une cohésion et une richesse de son peu communes. On les connaissait juvéniles, gouailleurs, ils sont aussi, désormais, les honorables ambassadeurs d’une country-folk cousue main, livrée avec ferveur. À quand le retour?