Mockin' Birds : Migrer vers la gloire
Musique

Mockin’ Birds : Migrer vers la gloire

Les Mockin’ Birds ont déjà conquis le Saguenay avec leur rock mélodique et voilà qu’ils survolent le Québec avec leur deuxième album.

Fruit d’un long processus de création, Spread Your Wings, le deuxième effort sur disque des Mockin’ Birds, risque fort bien de séduire le grand public. Enregistré lors de 10 jours intenses au Makina Studio, l’opus a toutefois nécessité une certaine gestation. À ce sujet, Sky Chapman Jr., batteur de la formation, nous en dit un peu plus: "On est arrivés bien préparés. On était limités en termes de temps et d’argent. On s’est préparés pendant un an en préprod à jouer les tounes, à les écouter, à les enregistrer. On passait des fins de semaine de 13 heures par jour en studio à jouer et rejouer les trois mêmes chansons. On en revenait complètement brûlés, mais les chansons gagnaient tellement en puissance!"

Comme les Mockin’ Birds ne semblent jamais faire les choses à moitié, ils ont demandé à nul autre que le leader du groupe The Sainte Catherines, Hugo Mudie, de réaliser leur disque. Et afin d’officier à l’enregistrement, les Birds ont visé haut, et comme l’explique Moe Sparks, le destin leur a plutôt souri: "On voulait aller chercher de la crédibilité en ce qui concerne le nom de celui qui allait enregistrer l’album. Toute la gang, on a "checké" qui avait réalisé les bons albums au Québec dans les dernières années. On est tombés sur Ryan Battistuzzi, qui a travaillé avec Malajube et We Are Wolves. On l’a approché, on lui a fait écouter les trois maquettes et c’était parti."

On ne serait nullement surpris d’apprendre qu’avec un tel disque en main, le groupe a en tête de signer un fantastique contrat avec une grande maison de distribution. Bien que l’idée puisse être séduisante, les expériences du passé amènent à une certaine vigilance teintée de sagesse. Moe nous en explique les raisons dans une envolée lyrique débordante d’émotions: "Ce qu’on veut faire avec l’album, c’est jouer le plus possible et vendre le disque le moins cher possible. On veut même en venir à un concept où tu paies 10 piastres pour aller à notre show et on te donne l’album, comme ça, on oblige le monde à avoir le disque. Pour le premier album, le distributeur qu’on avait nous a fourrés de 800 piastres et a fait faillite. On n’a jamais touché une cenne de tout ce qu’on a vendu en magasin. Tant qu’à se faire fourrer par du monde, on préfère les donner, nos disques."

À écouter si vous aimez /
The Rolling Stones, The Beatles et Sloan