Il était en feu et a ouvert son spectacle au Palais Montcalm en improvisant sur un boogie-woogie qui caractérise l’ensemble de son oeuvre. Le pianiste et chanteur Michael Kaeshammer ne comptait pas mettre la pédale douce pour cette soirée qu’il voulait interactive et spontanée. En compagnie de son batteur Mark McClean – un virtuose qui nous a coupé le souffle -, il s’est même mis à l’épreuve avec une séance d’improvisation en duo sur un classique du stride, reproduisant ainsi les auditions ouvertes qui avaient lieu dans certains clubs jazz des années 30. Rares sont les interprètes qui savent manier une foule avec autant d’aplomb et d’humour. Un virtuose à tous les égards.