Manu Militari fait bande à part avec Crime d’honneur.
Olivier Lalande
Noirceur ambiante, intensité tirant sur l’agressivité… On peut reprocher bien des choses à Manu Militari, mais certainement pas de donner dans la formule. Avec Crime d’honneur, son deuxième album fraîchement lancé, le M.C. montréalais mitraille de plus belle ses sombres visions du suicide (Les Âmes perdues), de la morale (Le Bureau), de la loi de la rue (Montréalistan), de l’environnement (Pour chaque goutte de pétrole), alouette… Mais quoi qu’il aborde, il reste toujours à des lieues des rengaines types du hip-hop.