John Mayer : Amour assassin
Bien délicat de parler de John Mayer sans souligner ses déboires sentimentaux qui font saliver les Perez Hilton de ce monde. Sa musique, beaucoup plus éloquente que n’importe quel cliché de paparazzi, reste néanmoins le véhicule de prédilection pour saisir l’ampleur du phénomène. Depuis Room for Squares en 2001, Mayer demeure l’un des artistes contemporains les plus constants de sa génération. S’il clame haut et fort que son quatrième opus, Battle Studies, n’est pas son meilleur (il préfère le précédent Continuum, avis partagé par de nombreuses critiques), il affirme que cet album est toutefois son plus universel. Sur ce dernier, le chanteur américain flirte joliment avec le soft rock des seventies tout en faisant l’hypothèse que l’amour restera toujours un terrible, mais magnifique, champ de bataille. À la Place Banque Scotia le 16 février, avec Michael Franti & Spearhead.