Écho: musique pour égarer : Les yeux au ciel
Le regroupement multidisciplinaire Le Hic! exploite l’acoustique de l’église Sainte-Cécile et organise Écho: musique pour égarer, un concert de musiques planantes.
En mai 2009, le regroupement multidisciplinaire Le Hic! avait orchestré un premier concert-événement, Thérapie: musique pour gens stressés, dans l’environnement de l’App’Art. Satisfait de sa première expérience, il récidive avec Écho: musique pour égarer.
"On s’était promis qu’on allait refaire un concert cette année, signale Pierre Brouillette Hamelin, l’un des trois organisateurs avec Sébastien Dulude et David Leblanc. On ne savait pas encore où. Car on s’était dit qu’on changerait de lieu chaque année, qu’on explorerait de nouveaux endroits. Puis, l’hiver dernier, David a eu vent que l’église Sainte-Cécile se faisait transformer en salle de spectacle." Il n’en fallait pas plus pour que des liens se tissent avec la corporation Spect-Art, qui s’occupe de la conversion de l’église Sainte-Cécile en plateforme culturelle.
L’an dernier, le trio avait exploré le thème du temps. Qu’en est-il cette fois-ci? "C’est un lieu qui a une acoustique particulière, avance Sébastien Dulude en parlant de l’ancien lieu de culte. On a donc choisi des musiques qui ne nous forceraient pas à nous battre contre l’endroit, mais avec lesquelles on pourrait travailler. Comme c’est un lieu écho, on espérait qu’il y ait un orgue en fonction. Et c’est le cas. Un orgue Casavant. C’est Martin Bournival qui va en jouer. Mais ce ne sera pas de la musique religieuse. Nous, ce qu’on travaille, ce sont vraiment des musiques pour fermer les yeux ou pour regarder le décor, qui est quand même assez spécial." Du coup, Pierre ajoute: "Un des concepts qu’on avait adoptés l’an dernier et qu’on reprend, c’est qu’en plus des bancs, on met des matelas de sol. Car c’est de la musique relaxante et à mouvements lents qui est faite pour être écoutée couché."
S’ÉGARER DANS CINQ UNIVERS
Outre le claviériste Martin Bournival, d’autres artistes de la région se grefferont à la soirée: L’Oreille à 60 cordes, avec sa musique traditionnelle improvisée aux accents orientaux, et un duo formé d’Antoine Bareil (violon électrique) et de Marc Bourassa (vibraphone), qui aura carte blanche. "C’est vrai qu’ils ont fait des choses comme des hommages à Zappa ou de la musique très écrite, mais ça va demeurer très accessible. Surtout avec les paramètres qu’on leur a donnés, soit des musiques évolutives et répétitives", souligne Sébastien. Un peu à la manière de Phillip Glass. La soirée se terminera par des prestations de musique électronique: Thisquietarmy et AUN.
À écouter si vous aimez /
Expérimenter, relaxer, le rock progressif