Florence K : Passeport pour le monde
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Florence K : Passeport pour le monde

Tout juste de retour de La Havane, où elle a enregistré son quatrième album, Florence K se prépare à plonger dans la magie du Festival international des rythmes du monde.

Si on devait comparer Florence K à une fleur, cette dernière aurait probablement un parfum exotique. Car depuis le lancement son album Live au Lion d’or en 2005, elle n’a cessé de papillonner dans les jardins de la musique aux accents ensoleillés. Un héritage de ses parents, la cantatrice Natalie Choquette et le musicien d’origine égyptienne Hani Khoriaty, qui lui ont transmis leur intérêt pour les autres cultures.

"Ma mère est déménagée au Québec à l’âge de 20 ans. Son père était diplomate; il travaillait dans les ambassades à l’étranger. Mon père est arrivé au pays à l’âge de 25 ou 26 ans. Ils n’ont donc pas grandi ici. Ils ont voyagé à travers le monde. À la maison, il y avait toujours des gens de partout. Ça fait vraiment partie de moi, cette ouverture sur le monde. Je suis sincèrement comme ça. Quand j’ai fait mes disques, sur lesquels j’ai étudié plusieurs styles et plusieurs langues, ce n’était pas un genre que je me donnais. C’est vraiment ma personnalité parce que c’est là-dedans que j’ai grandi", explique celle qui nourrit une grande passion pour les rythmes latino-américains.

C’est donc sans étonnement qu’on apprend que son prochain disque, auquel elle met actuellement la touche finale et dont la sortie est prévue pour l’automne, puisera dans l’énergie cubaine. "Je suis même allée à La Havane enregistrer pendant deux semaines. On a fait toutes les pistes musicales là-bas, avec des musiciens cubains. C’était absolument génial! Il n’y a pas de mots pour décrire l’expérience que je viens de vivre."

Après un travail reclus en studio, comment se prépare-t-elle à prendre un bain de foule au Festival international des rythmes du monde? Le contraste entre les deux exercices doit être frappant, non? "Oui et non. En studio, on est enfermés, mais on a quand même notre vie. À La Havane, on sortait le soir; on allait manger avec du monde. Le matin aussi, j’avais un peu de temps avant d’entrer en studio. Donc, ça va. Et mon métier, c’est un travail où il y a beaucoup d’éléments différents qui se marient. Des fois, je suis juste chanteuse, des fois en studio, des fois dehors, des fois à la radio. Donc, je suis habituée à m’adapter rapidement à tout!" admet-elle.

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