Michel Rivard et le Grand Choeur : 401 voix sur scène
On l’a déjà constaté: en version symphonique, les musiques de Michel Rivard sonnent bien. Mais si on lui adjoint 400 choristes plutôt qu’un orchestre, ça fonctionne tout autant? En un mot, oui. Au-delà des chansons, au caractère désormais intemporel, on apprécie tout particulièrement l’émotion, palpable, du chanteur, devant ce Grand Choeur qui l’appuie. De même que son côté volubile, alors qu’il parle, entre deux pièces, de souvenirs d’enfance ou de politique. Bien entendu, les incontournables de son répertoire y sont aussi passés. La Complainte du phoque en Alaska, Je voudrais voir la mer, et les autres. Avec un grain de Félix Leclerc (Bozo), pourquoi pas! Une agréable soirée, suffisante pour nous donner envie d’écouter ou de réécouter l’un de ses albums.