The Most Serene Republic : Les nouveaux départs
Avec sa musique, la formation The Most Serene Republic tisse des liens improbables vers d’autres sphères de l’art avec un grand A.
Au cours de la discussion qu’Adrian Hewitt, leader de la formation de Milton en Ontario The Most Serene Republic, a accordée à Voir, il a été question de retraite ("J’ai si hâte d’être vieux! Fumer du hash, dire tout ce qui me passe par la tête, péter en public, avoir du sexe dégueu…"), des emplois étudiants disponibles à Toronto ("En trois mois, il m’a été impossible de me trouver autre chose qu’un stupide job chez Starbucks!") et du fait de quitter le nid familial ("Il est temps, oh oui, il est temps!"). Heureusement, Adrian a également tenu à parler des deux sujets qui les occuperont, son band et lui, au cours des prochains mois: un nouveau mini-album numérique, Fantasick Impossibliss, et une collaboration inouïe avec l’auteur canadien Douglas Coupland.
Commençons par la musique, vous voulez? "Le EP était une sorte de thérapie par le travail. C’est notre façon d’envoyer nos prières à l’univers, je crois", affirme d’emblée Hewitt, qui ajoute avoir amorcé l’écriture de ce nouvel opus renfermant six nouvelles compositions peu de temps après la parution du troisième et célébré gravé …And the Ever Expanding Universe. "Si nous n’étions pas en mesure d’enregistrer pendant, disons, un an ou deux, nous exploserions." Cela dit, Fantasick Impossibliss captera un moment charnière pour le sextette, puisque non seulement cette nouveauté lancée sur sa propre étiquette l’amène sur des voies inexplorées, mais elle mettra un terme à la vie sur la route. Du moins, pour le moment. "C’est juste que la tournée en soi ne nous a jamais fait de bien. Ça a toujours été ardu, ça nous a poussés à prendre des décisions qu’on a par la suite contestées, puis regrettées", affirme celui qui entame, dans quelques jours, un baccalauréat en littérature anglaise à l’Université York.
Entre-temps, le public pourra entendre la pièce Pink Noise en trame de fond dans les nouvelles publicités télévisuelles du détaillant de vêtements Roots, qui lance sa nouvelle collection Roots x Douglas Coupland. "On a fait appel à nous, nous avons dit oui. C’est aussi simple que ça. Douglas écrit dans un style très caustique et c’est toujours teinté d’un humour très noir aux références culturelles probantes. J’ose penser qu’on fait dans le même genre. Il s’inspire de la théorie de la communication, comme nous."
À voir si vous aimez /
Broken Social Scene, Mates of State, Sufjan Stevens