Dimmu Borgir : Brève musique 2010-12-09
Christine Fortier
Dimmu Borgir a beaucoup changé depuis For All Tid (1994). Il a délaissé la noirceur sépulcrale du black métal pour embrasser un son plus accessible, mis en valeur par une production grandiose et orchestrale, comme sur Puritanical Euphoric Nightmare (2001). Sur son dernier disque, Abrahadabra, le groupe norvégien est non seulement appuyé par le Schola Cantorum Choir et le Norwegian Radio Orchestra, mais il compte également sur plusieurs invités, question de pallier le départ du bassiste Vortex et du claviériste Mustis, congédiés en 2009. Résultat: un neuvième album de métal symphonique grandiloquent, qui respire la surenchère, tout en restant agressif et épique. Le 13 décembre au Métropolis avec Enslaved, Blood Red Throne et Dawn of Ashes.